Inspired by Shusterman’s (1997) theory of somaesthetics, this study explores gender differences between aerobicizing individuals. Based upon semistructured interviews and participant observation, the study examines how aerobicizing men and women experience and use their bodies. Findings revealed that men as well as women used aerobics as a means to attain a belter bodily appearance, and both men and women expressed positive and negative experiences of their bodies in the aerobic context. Few of the men but many of the women used aerobics to attain a stronger, healthier, more powerful body. Several of the women felt empowered and in a position to challenge traditional femininity ideals in terms of bodily appearance and use. Most of the men seemed insecure and felt that they were under critical scrutiny during training. It is argued that Shusterman’s theory of somaesthetics can complement more traditional sociological theories in the study of physical activities like aerobics.

Inspirée par la théorie de la somaesthélique de Shusterman (1997), cette étude explore les différences de genre chez les personnes impliquées en danse aérobique. Plus spécifiquement, à partir d’entrevues semi-structuréees et de l’observation participante, cette étude est centrée sur la façon dont les hommes et les femmes font l’expérience de leur corps en danse aérobique. Les résultats sont que les hommes, autant que les femmes, font de la danse aérobique pour améliorer leur apparence physique. Ils et elles font part d’expériences corporelles positives et d’autres négatives. Quelques hommes et plusieurs des femmes utilisent la danse aérobique pour obtenir un corps plus fort, plus puissant et plus en santé. Plusieurs des femmes ont dit avoir pu se prendre en charge et défier les conventions de la féminité traditionnelle en terme d’apparence physique et d’utilisation du corps. La plupart des hommes semblent insécures et se sentent scrutés pendant l’entraînement. Enfin, il est suggéré que la théorie de Shustennan peut ajouter aux théories sociologiques plus traditionnelles dans l’étude d’activités physiques telles que la danse aérobique.