Although deviance on and off the field have become popular topics of sociological investigation, sociologists have not studied the criminal or otherwise “deviant” roles ticket scalpers play in the cultural spectacle that is professional sport. In many ways, ticket scalpers have become a mainstay part of the backdrop upon which fans experience sporting events. As a first step in developing a sociological portrait of the social processes involved in ticket scalping, it is essential to examine how scalping is accomplished and experienced by its practitioners. This paper is intended to introduce sociologists of sport to die subculture of ticket scalpers by attending to the in-group perspectives and understandings ticket scalpers share toward their practices. Specifically, using ethnographic data collected on 54 ticket scalpers in a central Canadian city, I address how scalpers develop recipes of knowledge for their trade and how ticket scalping is accomplished as a social practice.

Quickie la deviance à l’intérieur et à l’extérieur du terrain soit devenu un sujet populaire d’investigation sociologique, les sociologues ne se sont pas penchés sur le rôle criminel ou “déviant” joué par les revendeurs de billets dans le spectacle culturel que constitute le sport professionnel. Ces revendeurs sont devenus une partie importante de la toile de fond sur laquelle les fans font l’expérience des évènements sportifs. Comme première étape du développement d’un portrait sociologique des processus sociaux impliqués dans la revente de billets, il est essentiel d’examiner comment est vécue cette revente. Le présent article porte sur la sous-culture des revendeurs de billets. L’élude a été effectuée à partir de données ethnographiques colligées auprès de 54 revendeurs de billets d’une grande ville canadienne. Elle se penche sur la façon dont ces revendeurs développent des savoirs utiles à leur travail et dont la revente est accomplie en tant que pratique sociale.